Une chimio et ses effets secondaires…prenez ma main pour les gérer !
30 juillet 2019S.O.A. – Leetchi.com
12 janvier 2020❣️ Petite histoire de l’idée créative qui a mené à la SOA ❣️
Myriam Fondatrice & Présidente de la SOA 🤗❣️ :
Une Association née d’une idée puis d’une première conviction…
Une Association créée à partir d’un besoin, issue d’une deuxième conviction…
Dans le cancer, ce n’est pas la maladie qui rend malade mais bien les effets secondaires des chimiothérapies et autres traitements...
Je le vois et l’entends des patient(e)s.
A l’hôpital, je travaille mais surtout je vis et ressens, j’écoute et entends.
Comme tous les matins, j’enchaine les étapes de ma vie, normalement et me prépare activement.
Et devant mon miroir je pense, comme souvent, à ces femmes et hommes qui souffrent de s’extirper du lit, de se brosser les dents, de poser une crème hydratante ou simplement de mettre un pied devant l’autre.
Ces hommes et femmes qui n’en peuvent plus de cette chimio, de ses effets secondaires qui les ralentissent, les diminuent, les empêchent de vivre !
Comme une mauvaise « grippe » qui dure et dont on ne voit pas le bout !
Comme une insidieuse dépression qui abat lentement ses cartes.
Empathique de nature, je me mets à leur place.
Première conviction : il faut faire quelque chose contre les effets de cette ‘grippe-la’ , de cette ‘dépression-là’ !
Les soins d’accompagnement, les médecines douces comme on les appelle, réflexo, diététique, sophro, hypno, énergie… et bien d’autres, ont pointé leur nez ces dernières années, poussé quelques portes. Et les résultats sont là !
Ces mêmes hommes et femmes qui y accèdent, gèrent mieux les effets secondaires et les répercussions de leur maladie, vivent mieux leur quotidien, ont un meilleur moral.
Ce constat finit par envahir mes yeux, mes oreilles. Je l’entends, le vois, le perçois au plus profond de certains, et de plus en plus souvent.
La vie en chimio est bien différente lorsque les soins de support intègrent la vie du patient, cela devient une certitude.
Et là, entre deux coups de mascara, il m’apparait cette deuxième conviction, comme une évidence.
Là voilà la solution ! Créer une équipe pluridisciplinaire qui englobe tous les maux, et rend accessible les soins de support pour, non pas soigner la maladie (noooon !), mais bien les effets indésirables des traitements et de la maladie !!
A la bonne heure, je ne suis pas soignante médicale, mais j’ai l’expérience des soins de support, et de ces 15 années auprès des patients et leurs familles. Je pense savoir ce dont ils ont besoin.
Alors, ne me quitte plus, le regard de cette patiente, recroquevillée et ensevelie sous les effets de la chimio, et cette phrase qu’elle me lance en grand désespoir :
« Ce n’est pas le cancer qui nous rend malade mais les effets secondaires de cette chimio ».
Cette phrase déclenche la S.O.A., son émergence dans mon esprit.
Mon imagination, ma persévérance et mes envies font reste…
Et depuis ce coup de mascara, des praticiens aussi convaincus que moi, sont venus rejoindre cette équipe au multiples possibles.
Les patients de l’hôpital m’ont montré la voie, ceux de la SOA l’empruntent, confirment son utilité et m’enseignent chaque jour son évolution…
Au delà, de multiples projets, toujours aussi fous, mais découlant toujours de leurs besoins, de leurs mots et maux.
Et puis, la conviction reste la même :
Faire de la SOA une aide précieuse pour les patients et leur famille.
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